Polémique
Nayant jamais visité le sanctuaire Yasukuni, jai saisi loccasion. Après avoir pris un plan de la ville et posé délicatement mon appareil au fond du sac, je suis parti vers le lieu sacré avec la ferme intention de faire de jolie photos zen (temple, moines et autres poncifs). Je my suis dirigé serein, sans faire de rapprochement entre le thème du jour férié et le lieu. Interlude religieux : les 2 religions les plus importantes sont le shintoïsme, un polythéïsme animiste pratiqué exclusivement au Japon par pratiquement tous les japonais, et le bouddhisme, qui si je ne mabuse est pratiqué par plus de 70% dentre eux. Ici, l'un n'empêche pas l'autre. |
Pour revenir à nos brebis, Yasukuni « le pays tranquille » a été fondé en 1869. Le sanctuaire est (principalement) dédié à la mémoire des soldats japonais tombés au combat. Les âmes de ceux qui ont défendus lunité du pays sont consacrées comme déïtés de la religion shinto.Yasukuni est en quelque sorte la Mecque du nationalime nippon et le lieu ou sont exacerbés les sentiments dappartenance à un même groupe (thème récurrent de la culture du pays).
Et à mon arrivée, surprise ! Plein de monsieurs à poil ras sur le crâne. Sauf quétrangement, il ne minspirait pas le même rapport que celui établi avec le chien évoqué précédemment .
Je me suis retrouvé au milieu des cérémonies de commémoration des anciens combattants. Sur la photo, il sagit de la marine mais jai aussi eu le plaisir innefable de voir 2 anciens soldats de larmée de terre, quelques joueurs de Taïko (tambour japonais), des moines et, surtout, toute une ribambelle dultra-nationalistes avec leurs camions Big Jim. Une autre photo viendra probablement illustré ce propos.
Pour finir ce laïus, jajouterai juste que le sanctuaire empoisonne les relations du Japon avec ses voisins. Les Corées et la Chine au premier plan, suivies dans une moindre mesure par les autres pays asiatiques qui ont connus loccupation japonaise, lui reprochent davoir consacré 14 criminels de guerre et sous entendent que le Japon nassume pas sa responsabilité.